L'INFORMATEUR N°10 (2eme semestre 2018)

               « L’INFORMATEUR N°10 "  -   2eme semestre 2018

                                 Bulletin de la minorité municipale

 Rédacteurs : Jean-Claude GIRET  -  Gérard SOUFFLET  -  Claudine LEFEBVRE

 LE DESPOTISME EXISTE, JE L’AI MEME RENCONTRE A PONCHON !!!!

DEFINITION (LAROUSSE) :

Despotisme = forme de gouvernement dans lequel une seule personne détient tous les pouvoirs

 Réunion du 15 juin

A l’ordre du jour, trois sujets d’importance : la salle des fêtes, l’école, la mairie.

Le conseil municipal dit "non" à une salle des fêtes rénovée ( projet trop coûteux) pour s’appesantir sur l’école et laisser en non-dit la mairie qui est en fait le sujet majeur pour le maire : celui qui lui tient à coeur (grand bureau, bureau pour les adjoints, salle de cérémonie  et tralala)

Sans aucune concertation (les conseillers étant simplement informé)  avec pour commencer dans la douceur un simple plan de faisabilité (« c’est gratuit et ça n’engage à rien » rassure le maire). D'expérience, nous connaissons la technique breveté "Joyot ": ce sera  ensuite n’en doutons pas,  une étude par maître d’œuvre, puis demande de subventions, que l’on ne peut pas décemment refuser après les avoir demandées (pour qui passerait-on ?) etc. Autrement dit : "méthode avançons masqué ». L’opération sera menée à son terme d’autant que les conseillers de son équipe (hors 1 ou 2)  toujours aussi passifs depuis le début de la mandature valideront sans se poser de questions

L’avenir  (décembre 2018) nous donnera vite raison : le projet du Maire poursuit son chemin tambour battant sans que l’on se soucie de ses  conséquences  notamment financières (emprunts à rembourser pendant de longues années) qui bloqueront tout autre projet pour les années à venir (Si Mr Joyot est réelu il va selon son idée, si un autre maire est élu il devra poursuivre le projet Joyot et ne pourra rien faire d'autre n'ayant pas les finances pour)

Souvenons-nous du fiasco de l’achat du terrain dans la rue du Larris pour y implanter une mairie toute neuve et qui coûte toujours aux Ponchonnais 13.953 euros par an jusqu’en 2040  pour un manque de réflexion sur un projet mort-né.

Ce même 15 juin : Le Maire demande  un emprunt de 200.000 euros pour les travaux de voierie  en 2018 alors qu’il s’enorgueillit de réserves financières importantes ? (Orgueil mal placé car essentiellement dues  à la prise en charge par la communauté des communes des lourds emprunts contractés par la commune pour l’assainissement). Emprunt qui sera  revu à la baisse grâce à  notre intervention.

Quand despotisme rime avec fourberie

Mr le Maire envoie un communiqué aux journaux locaux pour se gausser de « Just bip » (application gratuite pour l’aide à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite aux bâtiments publics) «  traitant cette application de « joujou qui le faisait bien rigoler ».

Ce que le Maire oublie de dire c’est qu’il l’a voté en conseil municipal, qu’il en a fait la promotion dans les journaux et même à la télévision régionale. Peu importe la sincérité pourvu que l’on ait le buzz !!!!

 Quand despotisme rime avec mauvaise foi

Le Maire clame à qui veut l’entendre, avec là encore moult articles dans la presse que grâce à lui Ponchon avait trouvé un nouveau boulanger mais que le conseil municipal n’en a pas voulu.

FAUX. Le conseil municipal n’a  pas refusé le boulanger mais le montage financier proposé pour l’opération qui risquait d’endetter Ponchon pour 20 ans et de nous laisser sur les bras en cas de départ anticipé de l’artisan un bâtiment en  charge d’entretien sans en avoir l’utilité.

Pire encore puisque Mr JOYOT refuse nos propositions pour faire face à l’urgence soit d’un dépôt de pain que nous tiendrons le matin, soit d’un distributeur automatique comme cela existe dans de nombreux villages. Il ne veut même pas en entendre parler.

Quand despotisme flirte avec censure, on frôle la dictature

 Mr GIRET s’inquiète de comptes rendus partisans des réunions des conseils municipaux. Mr JOYOT admet que « le compte rendu est celui du maire, rédigé par lui-même, sous sa seule responsabilité ». Les notes du secrétaire de séance sont censurées et ré-écrites par lui.

Ponchonnais, Ponchonnaises, sachez le : le compte rendu qui vous est proposé et qui est celui envoyé en préfecture est donc celui du maire : il y écrit ce qu’il veut, ce qui le sert et lui convient. Despotisme ou égocentrisme ?

Tout comme Mr GIRET s’inquiète de la ressemblance entre la gazette municipale et le bulletin de l’AHCP : Normal lui dit Mr JOYOT puisque « c’est moi et moi seul qui écrit les deux »

Despotisme toujours et encore

Projet d’aménagement  du carrefour de la rue de la fontaine mignon donné aux conseillers  une semaine avant le conseil municipal pour s’apercevoir que trois jours avant cette séance l’aménagement est déjà réalisé (peinture au sol, miroirs etc ……)

Aménagement avec des bacs à fleurs à l’entrée de la rue de la mairie à ce même carrefour sans réflexion préalable. L’adjointe en charge du fleurissement fait remarquer qu’ elle n’a pas été consulté et que cela gêne quand en venant de Pierrepont on veut se mettre sur le côté pour laisser le passage aux voitures venant en face. Mme l’adjointe sera vertement renvoyée à ses études. Quand le chef décide, on se tait ou on applaudit.

Despotisme toujours avec la pose d’une vidéo-surveillance  en location A L’INTERIEUR de la mairie à la seule initiative du maire et du 1^er adjoint alors que l’on a  constaté ni vols ni effractions. Coût de l’opération : 576 euros d’installation + 130 euros par mois pendant 4 ou 5 ans pour surveiller des araignées venues la nuit pour se faire une toile sur le net.

Despotisme encore avec l’installation sans la moindre concertation de trottoirs sur seulement une portion de 10m au bout de la rue de Pierrepont alors que la logique eut voulu que l’on en fasse tout au long, en une seule fois et non pas par petits bouts.

Despotisme extrême sur le sujet de l’école

Crime de lèse majesté nous avons osé proposer un projet alternatif à celui du Maire pour implanter une école toute neuve sur le terrain communal du Larris en lieu et place des tennis désaffectés (voir l‘Informateur édition spéciale ou  notre blog pour plus de détails). Nous demandions simplement une étude de faisabilité et financière comparative des deux projets. Mr le Maire a rejeté  violemment toute idée de vote sur le sujet, clamant haut et fort que « même s’il y avait vote, il ne tiendrait pas compte du résultat ». Seul son projet sera étudié  et mis à exécution, et ce, sans que personne dans son équipe municipale ne soulève quelques objections à l’exception de Mme THERY et Mr WAUTERS.

     TOUTE L’EQUIPE DE L’INFORMATEUR VOUS SOUHAITE UNE

                    EXCELLENTE ANNEE 2019

     PLEINE D’AMOUR, DE PAIX, D’ESPOIR et DE SANTE AU TOP