L'INFORMATEUR N°4 (2eme semestre 2015)

           « L’INFORMATEUR»

N°4   -  2 eme semestre 2015

                                           Bulletin de la minorité municipale

 Rédacteurs : Jean-Claude GIRET  -  Gérard SOUFFLET  -  Claudine LEFEBVRE

DIGEST  2015

Sans revenir sur l’éternel demande d’une gestion des finances de la commune en « bon père de famille » afin de dégager des économies pour financer en partie le coût de l’assainissement et diminuer le prix de l’eau en 2016 (cf. § suivant), en 2015 nous avons demandé

- Qu’un abribus puisse être édifier  au carrefour rue des petits près / rue de Pierrepont pour les Ponchonnais notamment les lycéens de Pierrepont qui attendent le bus pour Beauvais.

- Qu’une voie piétonne soit faite entre Pierrepont et Ponchon en profitant des travaux nécessaires pour l’assainissement.

- Que l’on fasse respecter l’interdiction de camping sur le terrain de jeu du Larris

- Nous nous sommes aussi opposés à la vente à un prix dérisoire (11631 euros) d’une parcelle boisée de 7754m2 dans la côte entre Pierrepont et le Larris (parcelle venant s’ajouter au terrain de 4091m2)

- Nous avons cautionné pour la sécurité des habitants et surtout des enfants la création d’une voie longeant la route 1001 en partant de la maison située sur l’ancienne nationale 1.

- Nous avons demandé, redemandé et insisté pour la renégociation des emprunts contractés avec le Crédit Agricole compte tenu de la baisse des taux actuels (l’un des emprunts est à plus de 4%) mais en vain

- Nous avons demandé l’interdiction de circulation pour les poids lourds au Larris lors du futur chantier EDF sur le plateau à Villers

Nous remercions les Ponchonnais et Ponchonnaises qui ont signé la pétition pour l’implantation d’un radar à Roye. 

8 (coût de l’assainissement) + 3 (coût de l’eau et ses taxes) = 11 euros le M3 le prix de l’eau assainie à Ponchon, record de France probablement.

Inutile de revenir sur l’intérêt de confier la gestion de l’eau à la collectivité (via la commune). L’eau si nécessaire à la vie est une denrée précieuse et rare pour une bonne partie du globe. Si tel n’est pas (encore) le cas en France, c’est à la collectivité à veiller à sa pureté, à assurer à chacun d’entre nous une eau potable, à contrôler la  qualité des nappes phréatiques. Compter sur l’application de chacun serait illusoire. C’est notre avis et celui de l’ensemble des conseillers municipaux, ce n’est pas celui du Maire. De là à payer 11 euros TTC alors que la moyenne se situe entre 5 à 7 euros …………. !!!

Malgré une décision trop tardive d’équiper Ponchon à un moment où les subventions se font rares, il eut été possible d’en atténuer le coût. Comment ?

1)   Nous ne reviendrons pas sur la diminution du train de vie de la commune (il s’agit bien du train de vie puisqu’il n’y a pas d’autre investissement majeur et que les dépenses sont essentiellement d’entretien). Mais «  l’Informateur » ne se lasse pas de le dire et redire.

2)   Nous aurions pu aussi nous greffer avec Abbecourt  notre voisin le plus proche qui a su bénéficier de subventions attrayantes. Trop tard, on ne revient pas sur le passé.

3)   Nous pourrions renégocier nos emprunts dont certains ont un taux à plus de 4% alors que le taux moyen aujourd’hui est à 2,5%. Mais ce n’est pas de la volonté du Maire

4)   Nous pourrions prendre en considération la promesse de subvention du Conseil général. Si tel était le cas, « l’Agence Départementale des Territoires de l’Oise » (organisme indépendant) a calculé le prix de revient de « notre » assainissement à  6,09 euros  au lieu de 8.

5)   Nous pourrions grâce à une politique d’économies (§1) augmenter la participation annuelle de la commune qui est de 75000 euros seulement.

6)   Nous pouvons compter sur la vente des terrains propriété Lacourt et terrain du Larris pour envisager dans un futur proche la baisse du coût de l’assainissement

Il n’est peut-être pas trop tard, c’est à vous de le faire savoir. N’attendez pas votre première facture.

BRIOCHE REPUBLICAINE

L’expression « avoir de la brioche »  s’adresse surtout aux personnes d’un certain âge dont le tour de taille tend à s’arrondir (dictionnaire Larousse).

Dés l’âge requis (65 ans) l’expression prend à Ponchon toute sa signification puisque le Maire au nom de la commune (ligne « fêtes et cérémonies » ou « alimentation »» dans le budget communal) offre à chacun une belle et bonne brioche. Et ce, le 14 juillet. Pourquoi le 14 juillet ? ……… probablement en souvenir de la révolution Française qui commença aux cris de  « du pain, du pain » sous les fenêtres du Roi (lequel répondit : « s’ils n’ont pas de pain, qu’on leur donne de la brioche »). Monsieur le Maire n’attend pas qu’on vienne le lui réclamer et le distribue généreusement.

Jeunes gens, soyez patients, un jour viendra où vous aurez  vous aussi de la brioche !!

En pays d’Absurdie, malgré la disette, on chouchoute les anciens puisqu’outre la brioche, nous avons toutes et tous, droit à un colis alimentation en fin d’année et à un repas dansant pour saluer le retour du printemps.

Moralité : lorsque l’on a de la brioche il devient difficile de se serrer la ceinture !!!

POURQUOI FAIRE SIMPLE QUAND ON PEUT FAIRE COMPLIQUE ?

OU COMMENT UN BEAU PROJET TOMBE A L’EAU

Naïvement nous avions proposé qu’à l’occasion des travaux d’assainissement on puisse aménager une voie piétonne entre Pierrepont et Ponchon. Pour cela, il suffisait de creuser la tranchée de l’assainissement sur le bas côté et de  profiter de son recouvrement pour faire une voie protégée pour les piétons (frais zéro puisque inclus dans ceux de l’assainissement). Il suffisait de prendre un peu de terrain sur les terres avoisinantes (1m maxi de large). Coût : le rachat de ces terres agricoles.

Le Maire et l’ensemble du Conseil après avoir hésité s’étaient ralliés à ce projet.

Trop simple : tout d’abord la tranchée creusée par Veolia sera centrale (pourquoi= ? Qui commande ?) elle sera de refoulement (quelle différence ? une tranchée reste une tranchée), les propriétaires agricoles (pour la plupart non Ponchonnais) sont 5 et 2 seulement donnent leur accord d’emblée  (on pouvait les y contraindre) mais il faut de plus  respecter des normes « handicap » (1,40m de large ce qui n’est pas rédhibitoire) et surtout installer l’éclairage public+frais de notaire+frais de géomètre. Coût 200.000 E( ?)

Avec un zeste de volonté, on abat des montagnes ; sans une dose de rébellion on subit et on abdique.

Voilà comment un projet utile à la sécurité tombe à l’eau. Les piétons continueront à marcher sur la chaussée d’une route étroite, bombée, non éclairée. En cas d’accident à qui s’adresser pour  évaluer les responsabilités ?

SAVOIR LIRE ENTRE LES LIGNES

Nous ne savons à l’heure ou nous écrivons si la « Gazette Ponchonnaise »  osera s’en faire l’écho mais le Maire nous fait part d’un document  trouvé sur un site octroyant un 20/20 à la gestion du Maire de Ponchon. Cocorico.

Mais en lisant entre les lignes on découvre que  cette note est attribuée au vu des  dépenses d’investissement de la commune sur l’année 2014. Et effectivement il n’y en a AUCUNE (l’assainissement a un budget autonome).  20/20 est une note récompensant l’inertie maximum.

URBANISATION

4 parcelles constructibles dans le « parc Lacourt » (à droite dans la cote du Larris), 17 parcelles constructibles « au Bouloir » (à gauche dans la cote du Larris), 33 parcelles « au Larris » (entre le stade et les maisons de la rue menant à Villers) = 54 parcelles.  Telle est la volonté de la majorité municipale.

Quand Ponchon prendra des airs de  ville de banlieue Parisienne ….. !!!!!

LA REDACTION DE L’INFORMATEUR VOUS SOUHAITE

DE JOYEUSES FETES ET VOUS PRESENTE SES MEILLEURS VŒUX POUR UNE ANNEE 2016  PLEINE DE PAIX, DE BONHEUR ET DE PARTAGE.