L'INFORMATEUR N°8 (2eme semestre 2017)

                    « L’INFORMATEUR»

              N°8   -  2me semestre 2017

                                                        Bulletin de la minorité municipale

 Rédacteurs : Dr Jean-Claude GIRET  -  Gérard SOUFFLET  -  Claudine LEFEBVRE

HISTOIRE D’UN MUSEE

(selon des documents et des chiffres fournis par Mr JOYOT, Maire de Ponchon)

 Raymond JOLY-CLARE né à Paris VIII en 1911, prix de Rome en gravure de médailles en 1942 fut graveur des monnaies jusqu’en 1974. Il a vécu à Ponchon où il est décédé le 18 juin 2006.

Sur le plan communal il fut le premier à découvrir lors d’une séance de nettoyage les fresques de l’église qui depuis sont classées. Sans descendance, il a fait de la commune son légataire avec pour conditions l’aménagement de sa maison en un musée et la restauration de l’église.

L’électrification de la cloche de l’église (1993), la restauration des fresques (1999) ont fait l’objet d’un don de sa part. l’héritage avait pour valeur une somme de 347.000 euros auquel s’ajoute sa maison rue des croisettes (« bingo » pour le Maire). Selon Mr JOYOT lui-même à ce jour le legs JOLY n’a été consommé qu’au tiers (travaux à l’église, installation et entretien du musée).Il reste donc environ 230.000 euros. Le bâtiment devenu musée est donc dans le patrimoine communal et à ce titre entretenu comme tout bâtiment public doit l’être. La commune en est donc le propriétaire et en cette qualité lui incombent toutes les charges d’un propriétaire, « l’Association des amis du musée Joly« en est en quelque sorte le locataire et en cette qualité devrait lui incomber toutes les charges du locataire

Deux questions se posent à nous :

1)-  Dans quelle ligne budgétaire se trouvent les 230.000 euros restants (2/3 financier du legs). Mr  le Maire n’a pas répondu précisément à cette question en disant simplement qu’ils étaient saupoudrés ici et là, nul ne saura en quoi précisément et où peut-on éventuellement en retrouver la trace dans le budget communal (pas de réponse)

2)- S’il est normal que la commune entretienne le musée (bâtiment communal), le locataire bénéficie d’un loyer gratuit (pourquoi pas ?) mais qui plus est c’est la commune qui prend aussi en charge les dépenses incombant au locataire (téléphone, eau, électricité) ce qui n’est pas logique.

TRANSFERT DE COMPETENCE  (ASSAINISSEMENT)

L’assainissement était sous la dépendance de la commune. Désormais, la compétence  est transférée à la communauté des communes.  Quelles en sont les conséquences ? Cela signifie que la commune n’aura plus en charge la gestion financière de cet équipement (recettes et dépenses) et ce depuis juin 2017.

Donc en ce qui concerne Ponchon, la communauté des communes prendra en charge  le remboursement de nos emprunts (179.000 euros par an) et la commune économise en plus  les 110.000 euros qu’elle  devait consacrer chaque année au financement de l’assainissement Au total économie envisagée de 289.000 euros chaque année (« bingo » N°2 pour le Maire).   et cerise sur le gâteau nous redevenons une commune peu endettée. Cocorico !!

Mais que l’on ne se réjouisse pas trop vite, la communauté des communes va devoir assurer le financement de cette nouvelle charge (qui « in finalè » va payer d’après vous ?) et de plus le prix du M3 d’eau à Ponchon ne changera pas et restera au voisinage de 10 euros le M3

ESPACE CINERAIRE

Nous avons dénoncé en séance de conseil municipal l’absence de columbarium et un jardin du souvenir riquiqui. Après avoir fait le tour des communes voisines, nous avons constaté que Ponchon était une des rares communes (avec Hodenc-L’Eveque) à ne pas avoir d’espace cinéraire. (au passage, nous vous invitons à aller voir celui d’Auteuil qui devrait nous servir d’exemple) Par ailleurs nous avons aussi constaté l’état d’abandon de certaines tombes et le non entretien du cimetière.

Lors d’une mandature précédente le sujet de l’espace cinéraire avait été abordé mais abandonné. Nous avons pu obtenir la réouverture du dossier et nous apporterons toute notre énergie pour l’établissement d’un tel espace avec plusieurs solutions (columbarium, jardin du souvenir) pour répondre aux besoins et aux convictions des familles de défunt mais toujours dans le respect et la dignité pour nos disparus. Notre insistance va-t-elle payer ?             

PATIENCE ET LONGUEUR DE TEMPS  ………

Là où l’on voit que notre insistance et une grosse dose de patience vont (peut-être) payer : enfin l’aboutissement d’une de nos demandes : l’installation d’un abri bus à l’angle de la rue de Pierrepont et des petits près (demande de JC GIRET en  …. août 2015). Après bien des tergiversations, nous pouvons l’espérer pour la rentrée scolaire  ….  2018/2019 pour un coût de 2032 euros. Tout vient à point pour qui sait attendre mais …. c’est pour quand la concrétisation du projet ? pour le moment, nos scolaires subissent toujours le vent et la pluie en attendant le car.

 APPEL AUX ASSOCIATIONS AVANT BUDGET 2018/2019

Nous ne sommes pas contre les subventions aux associations, bien au contraire,  mais pour une juste répartition.

En cela, nous souhaitons que les conseillers municipaux puissent avoir les bilans financiers, bilan d’activités, liste des adhérents, composition du bureau de chaque association avant l’établissement du budget en mars 2018 afin de pouvoir prendre une décision sur le montant des subventions allouées et ce en toute impartialité

UN DOSSIER  CHAUD : HANDICAP ET EDIFICES PUBLICS

La loi (2014) le demande : tout bâtiment accueillant du public doit être accessible aux handicapés (commerce, mairie, école, salle des fêtes etc. ….). mais comme toujours entre l’idée (respectable) et sa mise en œuvre il existe un hiatus. La loi est belle, logique, estimable mais n’a pas prévu le financement et vous pouvez imaginer pour Ponchon où cela peut nous entraîner si nous la respectons stricto sensu. Même la préfecture chargée de faire respecter l’application des lois ne se manifestait pas ….. le temps passe Jusqu’au jour où notre premier adjoint, dans en excès de zèle et sans prendre l’avis du conseil municipal demande un « état des lieux » par la chambre des métiers et de l’artisanat : coût du « zèle » =1.300 Euros.  Il s’en suit une longue liste d’interventions dont certaines sont évidentes (nous ferons les places de stationnement) mais d’autres curieuses voire abracadabrantes (bureau de la bibliothèque doit avoir une partie évidée, Installer une rampe d’accès pour l’autel dans l’église, rendre l’estrade de la salle communale accessible etc. …). Le tout sous forme d’un  agenda des travaux à exécuter d’ici 2019.

Enfin consulté, (c’est obligatoire) le conseil municipal refuse cet agenda, regrette la précipitation du 1^er adjoint et décide d’en faire comme bon lui plaira, comme il pourra, selon les moyens financiers de la commune. Mr le Maire s’empresse d’une lettre pour en informer la préfecture (laquelle ne devait même pas savoir l’état dans lequel sont nos bâtiments publics) avec maintes excuses et précautions verbales.  Maintenant à la préfecture, ils peuvent ouvrir le dossier Ponchon.

Oui nous refusons cet agenda beaucoup trop contraignant. Oui, nous demandons que l’Etat prenne ses responsabilités et envisage le financement de ses exigences. Oui nous ferons tout pour faciliter la vie de nos handicapés, mais à notre rythme et selon les moyens de la commune. Et tout d’abord étudions le cas de notre mairie (aménager ? rénover ? transférer ? ou déplacer sur un autre site dans un projet plus ambitieux mixant une salle des fêtes flambant neuve ?) avant que de se précipiter dans des travaux onéreux qui ne seront de fait que des rustines.

Ce sont des décisions graves et importantes qui doivent selon nous se prendre après consultation du Conseil municipal (voire des habitants) et non dans la précipitation d’un ou de deux personnes  dans le seul souci, le petit doigt sur la couture du pantalon, de se mettre en conformité et « ouvrir le parapluie. »

JC GIRET pense que la solution serait peut-être l’adhésion à une application pour smartphone gratuite pour toutes les personnes ayant du mal à se déplacer et pour un coût de 10 euros/mois pour la mairie (justbip assistance). Une piste à étudier.

 QUAND LA PERFIDIE SE MELE A LA MAUVAISE FOI

En réunion de conseil municipal, donc devant témoins, Mr le Maire nous accuse sur le dossier d’accessibilité d’incompétence au sujet de certaines meures que nous préconisons. Pas de chance Mr le Maire, les mesures incriminées sont de celles que nous avons reprises mot pour mot dans le dossier officiel. Mr le Maire n’aurait-il même pas lu ce dossier ou sa mauvaise foi est-elle telle qu’i est prêt à tout pour dénigrer des propositions dont il n’est pas l’auteur et qui vont à l’encontre de ses choix.

MONSIEUR LE MAIRE NE SE MOUILLE PAS

PONCHON, 11 novembre 2017 : le temps est maussade avec une pluie fine. Néanmoins, la population est présente pour commémorer l’armistice de la guerre 14/18. Il y a là une partie du conseil municipal entourant le Maire et les adjoints ceints de l’écharpe tricolore ,les enfants de l’école venus en nombre, la fanfare d’Abbecourt, les pompiers et de nombreux cadets et bon nombre de Ponchonnais ( pas d’élus politiques, ce n’est pas une année électorale).

Au moment de partir au monument aux morts, Mr le Maire décide que compte tenu du crachin  la cérémonie aura lieu dans le confort douillet et chaud de la salle des fêtes (qu’en pensent nos poilus qui ont dû eux patauger dans la gadoue sous un déluge d’obus des jours et des jours  pendant l’hiver 1916 ?). La fanfare ira sur l’estrade jouer les hymnes, chaque enfant ira mettre une fleur dans un vase à l’annonce du nom d’un Ponchonnais mort pour la France, les gerbes seront déposées plus tard……. Quand ? quand il fera meilleur !!!!!  Ce 11 novembre on ne sortira pas de la salle et on passera directement au sacro saint pot de l’amitié (kir, vin rouge à 9H30 du matin, ….. et jus de fruit quand même).

Pas sûr que les enfants, notamment les plus jeunes, aient pris conscience de ce qu’était un monument aux morts (qu’ils n’ont pas vu) et quelle était la signification d’une telle cérémonie. J’ai même entendu murmurer dans la salle que l’on devrait suggérer au Maire de célébrer le 11 novembre pendant les mois d’été !!!!!

 SPORT

Ont participé à certaines épreuves de courses à pieds : Jean-Claude GIRET au marathon du Médoc le 9 septembre.Antonio et Christine GAUDENCIO, Emmanuel TEA, Yoann BELLOIR et Jean-Claude GIRET au semi-marathon de Beauvais (Transquar) le 1^er octobre et de nombreux trials ici et là pour Yoann BELLOIR. Si vous aimez courir pour la performance (celle du dépassement de soi) et surtout pour le plaisir, joignez vous à eux.

D’autres peut-être se sont illustrés ici ou là, dans un sport ou dans un autre. N’hésitez pas à nous le faire savoir

Rendons hommage à notre ami et complice dans l’organisation du duathlon de Ponchon Harald BUHLER disparu  ces dernières semaines. Rappelons pour les nouveaux venus à Ponchon qu’Harald a été footballeur professionnel au Paris FC (PSG aujourd’hui) puis tennisman de bon niveau régional avant d’opter pour le triathlon et avoir participé à de nombreux ironman dont Hawaï.

ACTION EN COURS

ROYE: Mr SOUFFLET s’active auprès du maire et du conseil départemental pour répondre à la demande des riverains : la réfection de la  « nationale » (D1001) particulièrement bruyante  depuis les travaux d’assainissement. Encore un dossier qui exige patience et persévérance ………. !  Nous n’en manquons pas !!!

L’HISTOIRE D’UN TUBE de DENTIFRICE

. Il était une fois un pauv’ p’tit tube de dentifrice égaré parmi les victuailles achetées pour les ripailles municipales. Sur le tapis de la caisse de l’hyper du coin, il avançait, bousculé, trimbalé au milieu des bouteilles de vin, chahuté par les boîtes de gâteaux apéritif, vilipendé par des gobelets plastiques, repoussé à droite puis à gauche par les petits fours pour finir happé par la main de la caissière sous les fourches enregistreuses puis dans le panier des achats communaux.

Not’ p’tit tube de dentifrice était « désabusé » : comment récurer à moi tout seul tant de bouche régalées et abreuvées? Il eut fallu pour le moins être deux, voire trois    ……. « Un tube ça va, mais trois, bonjour les dégâts « lui répondirent les Ponchonnais.

Quant à la caissière, ayant un master de probité nécessaire à sa fonction elle n’en revient toujours pas de tant de prévenance d’une commune pour ses administrés : aller jusqu’à assurer l’hygiène à la fin des festivité : quel meilleur signe de dévouement  et d’abnégation que celui-là !

QUAND LA PERFIDIE SE MELE A LA MAUVAISE FOI

En réunion de conseil municipal, donc devant témoins, Mr le Maire nous accuse sur le dossier d’accessibilité d’incompétence au sujet de certaines meures que nous préconisons. Pas de chance Mr le Maire, les mesures incriminées sont de celles que nous avons repris mot pour mot dans le dossier officiel. Mr le Maire n’aurait-il même pas lu ce dossier ou sa mauvaise foi est-elle telle qu’i est prêt à tout pour dénigrer des propositions dont il n’est pas l’auteur et qui vont à l’encontre de ses choix.

NOUS VOUS PRESENTONS NOS VŒUX DE BONHEUR, DE SANTE ET DE PAIX.

UNE ANNEE D’ESPOIR DANS UNE COMMUNE DYNAMIQUE, CHALEUREUSE ET SOLIDAIRE